27.8.07



Aux pieds nus et sales, je m'agenouille devant une image que j'ai crée. Un homme, à qui je crois Dieu, qui ne me regarde et surtout ne me responds jamais. J'aimerais qu'il m'embrassa une seul fois et sans rien me dire, me disais avec les yeux ce que je lui dis il y a longtemps. À la fois il crie:

- Léve toi connasse, dégeulasse, putasse! T'est sale, obscène, impure! Va te laver les pieds! Tu marches toujour par terre et moi j'habite plus haut! Tu ne seras jamais oú je suis, tu ne sauras jamais ce que je sais!

Je me léve lentement et je l'abandonne. Il devient petit pendant que je m'éloigne. Il était toujours petit, mes yeux l'on fait grandir, je ne sais même pas pourquoi. N'importe...

Est-ce qu'il va remarquer que je ne suis plus lá demain? Je m'en doute.

Il y a quelqu'un d'autre qui me lave les pieds sales, m'embrasse le soir et me dis que tout va devenir beau. Je le crois...mais lui ce n'est pas un Dieu qu'à longtemps m'a abandonnée. Lui, c'est un homme tout simplement, qu'avec des petits gestes (pour moi extraordinaires) m'assure que je sais bien mon chemin. Il me le montre chaque fois que je le perds.

Je me couche dans ses bras, appuyée sur sa poitrine et je m'endors sourriante. C'est si simple...

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